Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

planète 7611

planète 7611
Publicité
1 janvier 2006

Toc tOc toC

[Intro: Cela dure depuis longtemps. Depuis ma naissance il paraît. Ca n’a jamais choqué personne. Qui s’est senti le temps de s’arrêter sur un toc enfantin ? Beaucoup sucent leurs pouces par exemple. Là d’ailleurs la psychologie y verra en général un transfert de biberon, une façon de se rassurer et de ne pas perdre le tétage apaisant. Ca comme les doudous correspondent à une période de la vie, un passage duquel on s’éloigne en grandissant. C’est sain et naturel de s’appuyer artificiellement sur quelques acquis de l’enfance pour avoir moins peur de s’en détacher.

Définitions : Remettons les choses à leurs places et employons un vocabulaire adapté :

T.O.C. : Trouble Obsessionnel Compulsif

Manie : habitude bizarre, idée fixe, tendance excessive

Habitude : disposition acquise par la répétition des mêmes actes

Chronique : se dit des maladies qui durent longtemps et se développent progressivement. Qui persiste.

Chronologie de perception : Puis arrive à grands pas la folle période adolescente. Là les fantasmes se déchaînent et l’innocence n’existe plus. On verra alors un manque affectif dans une peluche, des  désirs freudien dans le pouce humide, et un tas de retardements en tous genres.

A l’âge adulte on vire vite jusqu’aux pathologie malsaines, ou aux vilains tocs.

Sur 1000 psychologues et autres professionnels, autant vous trouverons d’explications différentes sur une de vos habitudes peu commune.

Alors je demande : je demande pourquoi dans mon berceau et encore aujourd’hui, plusieurs fois par jour et très naturellement, pourquoi donc mes mains se portent à mes yeux et y arrachent quelques cils ? Pourquoi ce geste s’accommode de différentes fréquences suivant les périodes ?

Ma conscience : ce n’est pas intentionnel d’avoir quelques cils entre les doigts. J’aime la sensation, je tire, je tords. A force ils se détachent. Le but premier n’étant pas de ressembler à E.T., quel est mon but s’il y en a un ? Est-ce que c’est mal ?

Pourquoi aujourd’hui que je suis grande les gens sans chercher à comprendre la provenance de ça, me blâme et trouve ça « mal » ?

Moi-même c’est quelque chose qui ne m’a jamais gêner, mis à part quand quelqu’un de bien intentionné vint à remarquer dégoûté :

-         « tu te coupes les cils ? ».

-         « Oui oui, j’adore ça, c’est un hobby… »

Je ne pense pas du tout que ce soit le même schéma que la trichopathie. Bien plus simple mon histoire.

Je n’ai ni chercher ni trouver qui que ce soit ayant cette petite manie. Aucun document sur internet. Pourquoi ?

En résumé : tout ça pour dire que je m’arrache les cils, que c’est pas très beau, que je l’ai toujours fait et que j’aimerais par simple curiosité savoir pourquoi.

Réfléchir : Alizé elle, qui raisonne différemment de tout ça m’a simplement conseillé de réfléchir sur le rôle des cils, des yeux. D’abord de manière scientifique et rationnelle, puis ensuite s’interroger dans un cadre plus philosophique ce qu’impliquait l’arrachement de cette protection.

- - - - -

A vous la fin:

Et vous, de quelle/s manie/s êtes vous emprunt ? Depuis quand et essayez vous de vous calmer ? Quelqu’un trouve-t-il à y redire ? Avez-vous honte de ce petit syndrome ? ]

Publicité
Publicité
16 novembre 2005

( tu es belle, lèves toi et fais leur envie )

Pour Melissa

( TU ES BELLE, LÈVES TOI ET FAIS LEUR ENVIE )

[Intro: Tu m’as demandé d’écrire. Je t’écris.
Seulement … tu m’as demandé d’analyser mes journées, de m’interroger sur mes réactions, sur ce que j’ai pu ressentir à tel ou tel moment,... je ne veux pas écrire sur moi. Tu me connais bien assez. Ce qui suis est une énième tentative de me connaître mieux, de voir si je suis capable d’écrire quelque chose de sensé. Je te donne un peu de moi dans chaque phrase. Alors je vais écrire et écrire, comme à mon habitude, et faire comme d’habitude, faire comme si jamais personne ne lirai tout ça.

C’est quoi un corps ?: c’est ce qui m’appartiens, c’est mon pouvoir de décision. L’ultime objet de désirs et de dégoûts. Que je l’aime ou le déteste je ne dois jamais l’oublier. Ni à mon détriment, ni au profit de qui que ce soit.

Rapport au corps: C’est sacré mon corps ? Il paraît que oui, je le comprends trop tard. En dépit de tout ce qui est et qui sera, c’est la seule chose qui m’appartient vraiment, la seule chose que je possède. C’est mon corps, quiconque j’autorise à s’en approcher doit être quelqu’un de bien intentionné, quelqu’un qui ne me fera pas de mal, jamais. Ou du moins, c’est ce que je dois croire si toutefois je fais l’honneur à quelqu’un de me toucher.
Alors pourquoi ça ne se passe pas comme ça dans la vie ? Qui jamais ne s’est faite baiser, juste parce qu’elle envie de baiser ? Qui jamais ne s’est dit « pour lui faire plaisir, pour lui prouver » ? Alors, c‘est pas vraiment sacré ?
C’est quoi un corps, on en a peur on le cherche, et finalement on joue avec en permanence, plus ou moins dangereusement. (note : au cas où ça y ressemblerai, ce n’est pas une ode à l’abstinence, bien au contraire).
Qui nous inculque, qui nous apprend c’est quoi un corps ?

Un jour j’ai pensé:  Je me souviens qu’une fois quand j’étais petite, je m’étais dis que je voulais faire pute comme métier. Je savais déjà clairement ce qu’était une pute, je savais ce qu’elles faisaient et pourquoi. Je savais qu’elles étaient malheureuses, je savais que c’était mal. Je savais que je ne devais plus y penser. Pourquoi j’avais eu cette pensée ? Que voulait-elle dire dans mon esprit d’enfant ? Être aimée ? Je sais pas du tout. Je l’ai jamais dit, simplement parce que c’est malsain, et que j’ai beau chercher, je ne trouve d’explications. Ni explications tordues ni excusables. Je ne sais pas. Je sais simplement que ça a été une idée très claire dans petit corps d’enfant.
Je sais aussi que j’avais toujours peur d’aller voir ma mère en pyjama. Que j’avais remarqué qu’elle était moins gentille quand je n’étais pas préparée. Alors jamais je suis allé la voir pas coiffée. Elle m’a toujours beaucoup gronder : je ne sais pas accommodée ça ou ça, mes cheveux ne se coiffent pas, j’ai l’air de telle ou telle chose,…

Cadeau ou affirmation ? : Qui dit corps, dit sexe, dit plaisir. Le corps on l’offre de milles et une façon. Deux dans mon jeune esprit et ma brève réflexion se détachent : d’abord le paraître ou le corps en société. Dans la vie y’en a qui réussisse et pas d’autres. Y’en a qui ont de la tchatche et d’autres qui se cachent. Et dans la rue on les reconnaît.
J’ai un rapport étrange à mon corps. Je peux passez des mois en l’oubliant. Je ne sais plus s’il va bien, ce qui s’y passe, s’il vit pour moi, ou parce qu’il le faut bien.
Puis parfois, je me dis qu’il est là, qu’il m’attend. Qu’on le voit, qu’on l’interpelle. Dans la vie de tous les jours et sans quiproquos, nos corps sont sollicités de milliard de façons et pour autant de raisons. Je ne veux pas parler de laideur ou beauté, je ne sais pas ce que j’en pense.
Ensuite, le sexe. Parce que ça régit énormément de chose finalement. Et qu’on le veuille ou non, c’est important.
C’est quoi quand on baise : fais moi du bien, je veux te donner ? Ou qu’importe pourvu que je me sente exister, au moins comme ça. Une rébellion contre tout ceux qui n’ont pas assez donnés, ce qui ont refusés de recevoir, d’une façon ou d’une autre un peu de notre affection ? On les nique.
Se montrer c’est dire que l’on existe.
Le toucher. Aime moi. Je me fous de qui tu es. Aime moi. Vite et fort, et file de mon lit, file de ma vie à tout jamais. Prendre et ne rien donner. C’est finalement bien moins grave que de vouloir s’offrir pour l’autre, pour l’aimer, pour lui faire plaisir.
Quand on baise c’est a qui qu’on veut faire du bien ? C’est quoi l’amour ? qui tu es toi jeune con, pour oser interpeller tous mes sens ; qui es tu toi pour me faire vibrer, pour savoir ? Pour savoir qui je suis, juste en quelques minutes ? « oui j’ai peur, oui j’assume, oui je fais ça, oui j’ose, oui j’ai des limites. »

Ces gens qui ne s’aiment plus: je voudrais parler de la somatisation. Mis j’ai des connaissances trop pauvres et toujours ce raisonnement qui refuse la chronologie.
Le corps subit. Ce qui se passe dans nos têtes, autour de nous. Nos corps subliment. Tout et tout le monde. Et j’adore l’idée de pouvoir en faire une arme.

C’est qui les méchants ? : Suis une fille et, par conséquent, cherche à comprendre un pratique exclusivement féminine. Le prostitution. Parce que le corps ‘est la seule chose de gratuite, on en fait tout un commerce. Avec tout ce qui tourne autour, c’est sur le prostitution que je me penche. Pas sérieusement soyons d’accord : je n’y connais rien. Juste que le désir n’est plus là, parce que l’argent nous tourne autour. On loue quelques minutes l’appartenance ultime. Ils s’offrent quelques minutes de soumission féminine avec l’argent du foyer. Et ELLE, qui ne réfléchit plus et qui se dit : « pourquoi pas. C’est sacré un corps ? ». Quelles récompenses pour quelles douleurs ?

Je décide, ou j’essaie: Yris montre et démontre sa féminité et tout ce que ça implique entre autres pas le biais de photos. Je lui dis bravo. Même si elle a eu beaucoup de réactions négatives, j’admire son message. Peu l’ont compris. Je ne sais pas si j’approuve le mouvement mais je dis que le fond est beau.

Fin: Je m’emporte, les catégories s’embriquent et s’embrouillent. Je suis désolée d’être si peu construite et d’essayer de tant le paraître. Ca a été compliqué d’écrire sur ça. Pas difficile, juste affreusement compliqué. Il y a tant à dire, tant de chemins tortueux sur lesquels j’ai été tentée ! Tu remarqueras mon manque de structure. Fais toi y, je reviens sur mes pages blanches.]

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Au fait: J’ai oublier de caser le mot « amour » dans tout ça ; L’as-tu remarquer ? Est-ce que le corps est en rapport direct avec l’amour ? Quand on se connaît, on est prêt à aimer. L’amour n’est qu’une conséquence du corps. A ne point confondre. Il y a moi, il y a les autres. Si je vais vers toi, si je te laisse venir c’est que je suis d’accord. Pourquoi je suis d’accord ? Voilà, c’est ça qui m’intéresse. La partir sexualité n’occupe que peu de place ici. Pourtant comme c’est présent dans nos vies ! Énormément des rapports humains sont dictés insidieusement par nos sexualités. Ce sont simplement deux sujets différents qui se partagent le même support.
Tu me pardonneras également les fautes et de français ; et de style…

14 novembre 2005

( les hommes ? )


Pour Copain

[Intro: Je sais pas exactement comment me située par rapport aux hommes qui m'entourent. Petits ou grands, j'ai appris que vous êtes tous sensés être mal intentionnés. Je vais éviter ici la psychologie de comptoir, mais c'est tentant. Plus je grandis, plus j'analyse, plus je crois mieux me comprendre. Nos avis concernant toutes choses sont forcément influencés pas nos éducations, la télé, les lectures, le vécu, l'environnement, et encore tout pleins de choses qui nous guettent sans cesse. Ces influences sont d'autant plus présentes et insidieuses pour tout ce qui touche l'affectif, comme les relations humaines. Surtout que nous sommes au XXIème siècle, et que le débat homme-femme est toujours là. Les camps se renversent, on argumente, on change d'avis, etc. Tiraillée de tout ce qui compose mon environnement de vie aujourd'hui; je vais tenté d'expliquer, essayer d'éclaircir un tantinet le "le monde et moi: épisode Hommes". C'est pas facile. Je réfléchis puis ne suis plus d'accord avec moi-même. Mon raisonnement s'enfuit dans tout les sens. Et dans 6 mois ou 10 ans j'y repenserais et je me dirai peut-être que j'ai tout faux, où que j'ai été bien lucide, naïve? Ce genre de réflexion petit à petit amène à réfléchir sur les causes à effets, sur soi, pourquoi, qui l'ont est, grâce/à cause de qui, son évolution, les influences extérieures, ce que l'on voudrait, que ce qu'il est. C'est constructif certes, mais peut-être aussi un peu destructeur. Toute une thèse serait nécessaire, et on m'a plus habituée à réfléchir sur la femme que sur les hommes. Essayons...

Le père : l'image du père. Vaste sujet pour moi. Mais en restant fifille de deux pères, et finalement de tant d'autres, je peux simplement dire: Les hommes qui m'ont entourés en cette qualité ont été bien des hommes, pas des papas. Paraît-il que le mythe "père", ou du moins ce que j'en ai entendu devrai donné un truc du genre: protecteur, solide en toutes circonstances et rassurant. Arguments presque drôles vu de mon petit moi. Aujourd'hui, forte de mon statut de "fille de plusieurs" je peux dire qu'il est important de se rappeler qu'un père n'est qu'un homme qui a oublié sa boîte de capote un jour de pluie. En tout cas moi, ça m'aide à accepter, à rire de leurs frasques, gaffes, fautes. Je me dis qu'ils sont plus à plaindre qu'à blâmer, ils sont sympathiques.
De ma vue de jeune fille élevée par le monde entier sauf par un père, j'ai franchement du mal à me positionner même provisoirement, sur une image que j'ai eu, que j'ai ou que j'aurais aimé avoir. Puis de là découle les parties suivantes. Comme tout est lié! De mes quelques années vécues avec un "papa" (celui de Marius et Cloé officiellement), je retire énormément de bienfaits. Je ne veux pas parler de mon éducation "anti-hommes" (ils l'ont tous reprocher à ma mère, en coeur ils leurs répétés "quelle image elles auront de la place d'un homme dans leurs vies?!", ils avaient raison?) soit trop flagrante dans cette partie. Comme tu peux le remarquer, je m'enlise de tout les côtés..; Je ne sais pas ce que j'attends d'un père, ni ce qu'il est sensé être. Je les aime bien, ils sont gentils. Presque attendrissants.

L'amoureux: L'amoureux du haut de mes 17 ans, n'est ni à cheval ni sur scooter. Des amoureux j'en ai eu pleins. Je crois que je suis une amoureuse chronique, depuis déjà bien longtemps (note aucun lien mais j'ai envie: mon premier bisou: Baptiste, parisien, le jour de l'éclipse 1999. je ne l'ai jamais revue, il a essayé de me contacter 2 ans après, et je n'ai pas voulue. J'aimerais le revoir.). Là, je suis dans le vif du sujet. Prenant en considération mon âge et l'état de niaiserie actuelle dans lequel je suis en ce moment, je crois que comme pour tous les autres points, je suis tout sauf objective. Et là, c'est bien là que je vois à quel point je suis une jeune adolescente dans le vent:) Je voudrais qu'il soit tout en même temps, et je veux être son "tout en même temps" à lui. Un amoureux, on peut compter sur lui.
Je me retiens: non je ne décrirai pas la perfection! Déjà parce que je ne veux pas de quelqu'un de parfait, puis ensuite parce que mon sens de la perfection et variant. Son rôle 1er est de m'aimer. Et là, je pourrais percevoir en moi, une espérance d'Amour Absolu, mais c'est un terme proprement parental, ce serait mal venu. Plus que qu'utopique et très chiant aussi. Mais c'est vrai que je voudrais dans la mesure du possible, être aimée pour de vrai. C'est peut-être sur "l'amoureux" que j'aurais le plus à dire, où je voudrais le plus m'étendre. Dans tout ce que je suis en train d'écrire, j'oscille entre l'envie de tout te raconter, de tout te montrer, quitte à être longue et sans intérêt, et l'envie de rester objective, de rester dans des thermes généraux (un peu comme quand on parle de cul dans les magazines, bien un sujet où on est influencés par ses propres rapports! on en parle médicalement mais en vain, on perçois quelques vices du docteur). L'Amoureux est celui qui a toujours occupée la première place chez ma mère, cette femme. Il est important.
Il a une place très incertaine, parce que quand on aime on déteste, ça nous met souvent face à nous. Le besoin d'amour, de protection est à un moment remplacé par le fait d'avoir des enfants. je suppose que tout change (vois plus bas!)

Le mariage: Encore une fois, ne pas parler ou ne pas faire référence à moi (ce que j'ai vu, les personnes autour de moi, comment et avec qui j'ai grandis) est difficile. Le mariage est une drôle d'Institution, j'ai du mal à en comprendre la symbolique et son but. En cours de VSP (Vie Sociale et Professionnelle) nous en avons parler (32 filles qui parle de la famille et de la condition féminine), je retiens des bienfaits du mariage, une exonération fiscale. Et dans ce cas le jeu n'en vaux pas la chandelle. On pourrait faire l'apologie de ce qu'est le mariage, son évolution à travers les décennies, et spéculer les futurs choix de notre génération. Je ne ris pas du mariage, pas du tout. J'ai juste du mal à en saisir le sens. Parait-il que c'est beau. Moi, je trouve ça facile. J'ai la certitude en tout cas, que rien que pour la pièce montée, je ne suis pas à l'abri. Se marier une fois l'âge déjà bien présent, c'est déjà plus significatif. Mais se marier pour le nom des enfants ou pour la robe.. (note que pour le gâteau c'est recevable!). Quand je serais riche et grande, tous les jours j'aurais de grandes robes qui rendent jalouses les autres filles (obligées de se marier pour avoir l'air idiotes). Puis je me dirais qu'une princesse mariée est en pyjama. Houuu je m'emporte dans quelques bons clichés!
Plus qu'un bon mari, je voudrais un gentil copain. Et plus qu'un gentil copain, je voudrais (et j'aurais) un bon père pour mes enfants.

L'enfant: Je ne suis pas maman. Si je dois recenser dans mon coeur une filiation maternelle, c'est avec ma petite soeur Cloé. Depuis petite je répète: plus tard je veux deux filles. Outre la formule qui n'est pas super, je note aujourd'hui que l'idée d'avoir un fils ne m'a jamais séduite. Je ne sais pas pourquoi. Les petits garçons de mon entourage (particulièrement Marius (10ans, frère) et Hugo (6ans, cousin) sont parfaitement adorables, et mêmes pas sages ça reste un enfant. Ca se gère comme un enfant. Un jour ils vont grandir, et quand je serais maman, ....... Je sais pas du tout "quand je serais maman.." c'est rigolo, jamais je me suis dis ce genre de phrase. Je n'aime pas ça. Un jour on verra bien. Mais des filles serait préférable :) bien que ça m'effraie aussi (si tu n'est pas mort d'ennuie après lecture, je te ferais un jour le "rapport à ma mère", ce qui demande bien plus de réflexion et d'énergie que tout les hommes du monde)

L'ami: On parle d'amitié ou de copinage? Ambiguïté n'est pas le mot exact pour définir ce petit climat latent. J'attend de lui (je n'attends rien d'ailleurs, je n'ai pas besoin de lui) qu'il m'apprécie assez pour me faire entrer dans son cerveau. C'est quoi un garçon? comment ça marche? qu'est-ce que ça peut, et ne peut pas comprendre? Un livre ouvert sur la masculinité. Avec toute sa ridicule et son machisme, il me fera des thèses régulières sur sa vision de la vie. Ce ne serait pas un "sujet d'étude" mais une ouverture différente sur les autres. Et c'est intéressant.

Toi: Inutile je crois. On rentrerais dans une définition de notre jolie relation, et y'a pas besoin. Juste toi et moi. Pas d'avis parce que tu n'es pas classé, et c'est justement ça qui est délicieux, c'est justement pour ça que je te garde tout au fond. C'est justement pour ça, parce que tu n'es pas. Ton existence suffit à toute position arrêté ou évolutive. Tu es toi :)

Fin: je me suis aperçue après relecture de tout ça que finalement je te parle de la famille. Pas de la mienne, mais de manière générale. Je vois aussi qu'à l'écris comme à l'oral, et malgré mes efforts, ça part dans tout les sens et mon raisonnement ne va jamais loin car trop éparpillé. C'est fatiguant plus à écrire qu'à lire. Je m'excuse pas pour ce mail piteux: chose promise, chose due. Juste que j'aurais aimé être capable de dire (et pour ton plaisir et pour ma santé affective) ce que je pense des choses avec plus de clarté. Je relève aussi que je suis lié profondément avec les hommes qui m'entourent. Je les ai toujours considérés comme follement secondaires dans mon existence, mais finalement, ils sont là, font partis de ma vie, de mon histoire. ]

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 

Au fait: Je ne me souviens plus si nous avions convenu une partie "sexe"? Je ne crois pas mais suis sûre de rien, de toute façon si c'est le cas, je compte sur toi pour me la réclamer. Un page (cachée, comme la tienne) est en cours de réflexion a ce propos, j'ai un peu de mal à voir si clairement écrits, ce que j'ose penser. En bien ou en mal, et comme sur tous les sujets "importants", je change le discours (pas radicalement non plus!) régulièrement, suivant l'évolution.
Tu as bien fait de me pousser (me rappeler tout les 2 jours, lol) que je devais te faire ce mail. Ca n'est pas agréable ce genre de réflexion, seule devant son écran (heureusement, j'en ai l'habitude), devant un bon capuccino parisien s'aurait été plus court mais certainement plus doux. 3 bisous, à bientôt?


6 novembre 2005

juste en passant

Je reviens de vacances. J'étais à Paris. comme c'était joli. j'ai pris beaucoup de photos, les piles coûtent chères surtout à 1euros quand elles ne marchent pas. c'est pas juste. je participe à la contrebande, j'encourage le marché noir, et voilà. ca ne marche pas. on peut plus vivre décemment quand on est honnête. heureusement, je ne le suis pas. je ne le suis pas en tremblant, ou je le suis quand même un peu. mais c'est pas grave.

sans_titre1

6 novembre 2005

est-ce que quelqu'un m'entend ?

Publicité
Publicité
6 novembre 2005

ce que je pense de l'opinion

Papi dit que celui qui dit: "je pense comme mon journal" est atteint mais rattrapable.
En revanche, celui qui dit: "mon journal pense comme moi" est définivement perdu.

Le sens critique, l'esprit aigu, afûtement d'opinion. Est-ce difficile de garder sa propre pensée envers et contre tout? il faut s'emplir un maximum avant de pouvoir dire "voilà ce que j'en pense"? Ne jamais s'oublier et ne pas avoir peur de se remettre en question à chaque nouvel élément.

5 novembre 2005

aujourd'hui, je commence doucement

Le tabac tue. Surtout les buralistes.
Voilà la pensée du jour. Des jours et des jours que ça dure. Vive la guerre civile, comment faire? qu'en pensé? jusqu'où ça va aller? ça me fait peur.

pan

Publicité
Publicité
Publicité